Si vous envisagez une reconversion professionnelle, il existe de nombreuses formations qui pourront vous aider à changer de métier. Dans cet article, nous vous présentons 3 formations qui pourraient vous intéresser.
Reconversion professionnelle : formez-vous dans le numérique
Les chiffres de Pôle Emploi parlent d’eux-mêmes : 61 % des entreprises ont permis à leurs effectifs de se former dans le numérique ces cinq dernières années. Rien qu’en 2022, le site du Pôle Emploi a recensé 68 000 offres et 61 000 entrées en formation liées aux métiers du numérique. Pour explorer concrètement les pistes du digital, les plateformes proposées par Pôle Emploi constituent une première étape efficace. La Semaine des Métiers du Numérique et le e-salon Mon Avenir Numérique multiplient d’ailleurs les ateliers et conférences pour éclairer les choix d’orientation dans ce domaine.
Vous pouvez également passer par des plateformes spécialisées comme edrh.fr pour dénicher une formation adaptée à un métier porteur : Analyste cybersécurité, Développeur web, Data analyst, Traffic manager, Product owner, la liste est vaste. Le plus appréciable ? La liberté de choisir un format qui colle à votre vie :
- en distanciel,
- en présentiel,
- avec un formateur,
- seul grâce aux MOOC,
- ou selon le type de certification visé.
Le numérique ouvre ses portes à tous, quel que soit le parcours initial. Les compétences déjà acquises deviennent un vrai atout pour se réinventer dans un secteur où les salaires peuvent rapidement grimper. Le virage numérique n’est plus réservé à une élite issue des grandes écoles : il s’adresse aussi bien à l’autodidacte qu’au salarié en quête d’un nouveau souffle professionnel.
Une formation dans les langues pour votre reconversion professionnelle
Parler plusieurs langues, ce n’est plus un simple atout : c’est une rampe de lancement pour qui veut élargir ses horizons professionnels. Les chiffres sont là : près d’un quart des offres d’emploi publiées sur Pôle Emploi ou l’APEC exigent désormais la maîtrise d’une langue étrangère, l’anglais en tête. Cette compétence ouvre la porte à des opportunités à l’international et réduit le risque de voir sa candidature écartée, même à expérience équivalente.
Les entreprises misent sur les profils multilingues pour conquérir de nouveaux marchés et rester compétitives. Apprendre une langue étrangère lors d’une reconversion, c’est donc élargir sa zone de recherche d’emploi et booster son attractivité auprès des recruteurs. Les bénéfices ne s’arrêtent pas là : en moyenne, un salarié bilingue peut espérer un salaire supérieur de 10 à 30 %. Pour beaucoup, c’est aussi l’occasion d’accéder à un environnement de travail enrichi, propice au développement personnel comme professionnel.
Et si vous optiez pour la création de votre propre entreprise ?
Changer de cap, ce n’est pas toujours changer d’employeur. Pour certains, la reconversion passe par le grand saut dans l’entrepreneuriat. Exit le salariat, place à la gestion de sa propre structure. Mais ce choix implique d’acquérir de nouvelles compétences et de s’outiller pour créer et piloter son activité. Pour ceux qui sont encore liés à leur employeur actuel ou qui jonglent avec un emploi du temps chargé, la demande d’un passage à temps partiel peut faciliter la transition vers ce nouveau projet.
Comment financer votre projet de formation ?
Le nerf de la guerre pour toute reconversion, c’est le financement. Heureusement, plusieurs dispositifs existent pour accompagner ce changement de vie et permettre à chacun de trouver une solution adaptée à sa situation.
Le compte personnel de formation (CPF)
Le Compte Personnel de Formation (CPF) reste le dispositif le plus répandu. Dès l’âge de 15 ans, il permet de cumuler des droits à la formation utilisables tout au long de sa carrière. Ce portefeuille de crédits sert aussi bien à renforcer ses compétences qu’à s’orienter vers un nouveau métier. Autrement dit, le CPF accompagne chaque étape du parcours professionnel, y compris la reconversion.
Le projet de transition professionnelle
Depuis 2019, le projet de transition professionnelle (PTP) a pris la relève du congé individuel de formation. Il permet aux salariés de viser une qualification reconnue dans un autre secteur ou de se perfectionner dans leur entreprise. Les crédits accumulés sur le CPF deviennent alors le levier pour financer ce virage. Ce dispositif, aussi appelé CPF de transition, garantit la protection du poste et la continuité de la rémunération pendant le temps de la formation.
L’aide à la reprise et à la création d’entreprise
Ce coup de pouce s’adresse à ceux qui veulent reprendre ou créer une entreprise. Il permet de percevoir 45 % du reliquat d’allocations d’Aide au retour à l’emploi (ARE) et s’accompagne d’un accompagnement régional pour les porteurs de projet. Soutien financier, aides à l’installation ou au recrutement, conseils de professionnels : chaque région dispose de ses propres leviers pour épauler les futurs entrepreneurs.
Changer de métier, apprendre une nouvelle langue, lancer sa boîte : chaque parcours de reconversion dessine un chemin singulier. Ce qui compte, ce n’est pas le point de départ, mais le cap que l’on choisit d’atteindre.
